Ouettes d’Egypte
Ouettes d’Egypte (Alopochen aegyptiaca)
J’adore mon boulot. C’est un fait que j’assume pleinement. Mais j’aime aussi beaucoup l’environnement dans lequel je travaille. Je ne parle pas des gens qui m’entourent quotidiennement (même s’ils ont une place très importante dans le bon déroulement de mes journées) mais du lieu. Il s’agit d’une « petite » ville à une heure et demi en transport en commun de la grande capitale : Jouy-en-Josas.
Jouy-en-Josas est connu de tous comme le berceau de la toile de Jouy mais pour moi cette ville représente tout autre chose. De formidables rencontres animalières au grès des saisons.
Depuis maintenant trois ans que j’y travaille, j’ai pu rencontrer de nombreuses espèces animales, notamment aviaires.
On retrouve bien évidemment les espèces familières des villes, comme les corneilles, pies et autres moineaux. Puis celles qui sont un peu plus rares dans nos grandes villes comme Paris : gallinule poule d’eau et chardonnerais élégant. Enfin, on y trouve des espèces plus campagnardes comme d’autres passereaux tels que les rouges-gorges, les bruants, les mésanges charbonnières ou bleues. Il y a aussi mon fameux pic vert, qui me nargue depuis maintenant près de deux ans. D’autre part, la Bievres passant à Jouy amène son lot de hérons, mouettes et même un joli martin pécheur. Ce dernier m’a fait le plaisir de jouer à cache-cache avec moi pendant près de 15 min, il y a un petit mois de cela. Ce fut un moment magique, comme je les aime, où l’oiseau vous distance de quelques mètres, se pose sur une branche enneigée, vous laisse approcher puis repart se poser dix mètres plus loin.
Mais il est aussi possible de croiser le vol de rapaces, comme celui du faucon crécerelle, de la buse variable ou encore assister à un combat entre deux corneilles et un hibou (ou chouette, désolée j’ai encore du mal avec les identifications ornitho, surtout en vol). Enfin, le centre où je travaille étant principalement formé de grands champs, des oiseaux de passage peuvent y atterrir, le temps qu’une paire d’yeux curieux les aperçoivent. C’est ainsi que j’ai pu observer de jolis canards col-verts, de sublimes bernaches du canada, des magnifiques vanneaux huppés, de plus rares bécassines des marais, mais aussi des tadornes carsarcas ou encore des ouettes d’Egypte.
Mais ne vous méprenez pas, les mammifères font aussi parti de cette faune. Ainsi, j’ai pu croiser le chemin d’un renard, observer une bagarre d’écureuils pour quelques baies ou encore assister à un combat entre deux taupes.
Jouy n’est qu’un exemple parmi d’autres que le monde animal se cache tout autour de nous. Il nous suffit d’ouvrir les yeux !
Et dire que le les ai loupé, juste parce que je n’ai pas pris le même chemin pour revenir de la cafet…