Un poisson, deux poissons….

Contrairement à ce que vous pourriez imaginer, cette semaine consacrée à la faune sous-marine de Martinique ne sera pas remplie de jolis poissons colorés. Pourtant, ils étaient bien là, la photo du jour le prouve (si si, regardez-bien, là, au fond…). Explications et séance de rattrapage, avec de bien moins jolis clichés.

Tout le problème vient en réalité des capacités relativement limitées du compact étanche utilisé. Pour prendre des paysages en grand angle, pas de soucis, la bête permet de jolis clichés comme celui d’aujourd’hui. Mais pour immortaliser les innombrables poissons, il fallait bien soit se rapprocher, soit zoomer. Pour cette dernière solution, l’appareil montre vite ses limites (présence de bruit, plus exigent sur la lumière, donc plus de flou, etc.). Ne reste plus qu’à se rapprocher des poissons me direz-vous. Souvent, cela signifie plonger en apnée. Ne serait-ce qu’à deux mètres de profondeur, la visibilité est déjà moins bonne pour le capteur de l’appareil. Pour un bon cliché, il fallait alors se tenir parfaitement immobile (autant dire mission impossible) et prier pour que le petit poisson devant soi ai la gentillesse de prendre la pose. Y’a pas à dire, ils sont pas très coopératifs les bestiaux… En conclusion, les magnifiques poissons colorés qui font la réputation des caraïbes étaient bien au rendez-vous, mais les quelques clichés en gros plan n’étaient pas d’assez bonne qualité pour figurer ici.

Pour ceux qui voudraient quand même avoir une (très) petite idée de la diversité de la faune martiniquaise, voici donc quelques photos et vidéos pour vous donner un avant gout. La première chose qui frappe, c’est la diversité des formes, des tailles et des couleurs. En effet, quoi de commun entre cette drôle de bête et cet inquiétant poisson nageant juste sous la surface ? Et je ne vous parle pas de ce type de bestioles (Quoi, où ça ? Allez, un indice ). Ni de cette inoffensive serpentine. Bref, on va de surprises en surprises. Et même si au bout de quelques plongées on commence à s’habituer aux magnifiques chirurgiens bleus , aux imposants poissons perroquets ou aux drôles de poissons-coffres , on a toujours la chance de croiser derrière un banc de poissons un énorme ange français, voir même un ange royal !

C’est clairement après ce type de rencontres que l’on peste contre les limitations techniques de l’appareil, qui ne permettent pas de rendre hommage au magnifique spectacle qu’offrent ces animaux. Une bonne excuse pour ne pas tout mettre sur le dos des photographes peu expérimentés dans ce domaine !

Yann

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *